La CFDT de l’UCPA tient bon dans la tempête abonné

Brutalement mis à l’arrêt, les centres UCPA reprennent progressivement leurs activités de sport et de loisirs, dans le cadre strict des protocoles sanitaires. La CFDT, majoritaire, a su rester présente auprès des salariés le temps du confinement.

Par Emmanuelle Pirat— Publié le 25/08/2020 à 06h28

Des vidéos pour rester en contact avec les adhérents

En juin, il avait été question de la reprise d’activité et de conseils pour bien vérifier le nombre d’heures travaillées inscrit sur la fiche de paie. Ce mois-ci, la vidéo Flash Infos CFDT fait le point sur le chômage partiel et les aides auxquelles les salariés peuvent avoir droit dans le cadre de l’action sociale et culturelle, « que beaucoup ne connaissent pas », explique Nadia Khoulalène, à l’initiative de ces vidéos mensuelles (voir exemple ci-dessous).

« Compte tenu de l’éparpillement géographique des centres et des équipes, nous avons trouvé le moyen le mieux adapté pour informer les adhérents et rester proche d’eux. » Une nouveauté depuis le mois de juin : chaque vidéo donne la parole à deux conseillers locaux (le nom des représentants de proximité) pour permettre aux adhérents de bien les identifier. Nadia y tient : « Il faut travailler à faire connaître le collectif ! » Et dès la rentrée, ce sera aussi grâce à des tournées de sites que la CFDT ira à la rencontre des salariés et des adhérents.

Ce week-end des 14 et 15 mars, les salariés de l’UCPA ne risquent pas de l’oublier. « C’était l’apocalypse ! », témoignent certains. « En quelques jours, on a dû fermer les 250 centres, organiser le rapatriement de 3 000 clients, notamment ceux présents dans nos centres à l’étranger, gérer les annulations en cascade, mettre en sécurité et rassurer les personnels… Et, au siège, organiser le plan de continuité et le télétravail », énumère Nadia Khoulalène, l’énergique déléguée syndicale centrale CFDT (première organisation syndicale, qui a obtenu 55 % des voix aux dernières élections).

« Ça a été violent mais bien géré », reconnaît Isabelle Maitrejean, élue CFDT au comité social et économique (CSE) et conseillère locale (le nom donné aux représentants de proximité), en poste au centre UCPA de Val-Cenis pour la saison d’hiver en tant que monitrice de ski et assistante de gestion lorsque l’état d’urgence sanitaire a été décrété.

Bien géré du point de vue logistique, mais aussi sur les plans de l’humain et de l’emploi : 85 % du personnel, CDI et CDD, ont été mis au chômage partiel, et les saisonniers ont été rémunérés jusqu’à la fin de leur contrat. En outre, l’UCPA a proposé des solutions d’hébergement à ceux qui se retrouvaient coincés par l’annonce du confinement et loin de chez eux. « D’autres boîtes n’ont pas hésité à licencier leurs saisonniers. Nous, on a voulu ne laisser personne au bord de la route », témoigne Nadia.

Rappelons que l’UCPA compte 3 000 ETP et embauche 28 000 contrats saisonniers par an. Une proposition portée par l’équipe CFDT et défendue en CSE a également permis aux salariés qui étaient en période d’essai…

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